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[ Pour ceux qui souhaitent faire un petit rp =]

Il devait être entre quatre et cinq heure de l’après midi. Une heure consacrée au temps libre ; du moins chez les serpentards. Alors que la journée ne s’était trouvé troubler par aucun événement douteux, Dante relâcha sa garde, ses épaules retombant fièrement vers le sol. Détendu comme il ne l’avait été depuis longtemps, le vert et argent espérait à d’autres projets que ceux que lui proposait Poudlard. Si son sang noble l’obligeait à un futur médiocre, il ne l’avait jamais voulu ainsi et toujours aussi têtu que d’antan, il consacrait des heures à la réflexion et au travail. Le vent était alors doux tandis que l’hiver ne quittait pas l’Angleterre en cette rentrée de septembre. Dante se promenait dans le parc depuis un certain temps déjà, écoutant le crissement du gravier sous ses pas. Les sapins plissaient sous l’épais manteau de neige qu’ils devaient supporter malgré eux. Mais si la sagesse du hêtre et la tranquillité du lac rendait jaloux Dante, il ne l’empêchait pas de bercer ses pensées quand celles-ci fut brisées par des cauchemars qui le rendait plus furieux qu’il ne l’était de nature.

Le soleil palissait encore et le ciel, imperturbable, se préparait à filer. Les cheveux de Dante retombant sur son visage, le jeune homme baissa légèrement la tête. Ses pas le conduisaient vers la forêt. Du haut de ses 11 ans, l’élève prit un minuscule sentier. Cela faisait un temps qu’il n’avait plus vu grand monde autrement que par l’intermédiaire des cours et il se lassait des rires et des chants des gryffondors en cours de vol. Le calme aurait grandement profité au serpentard si la solitude ne l’avait pas atteint à ce point. Alors que la verdure se faisait plus ample, les chemins plus sinueux et les ombres plus grotesques, Craft, qui aspirait à un avenir meilleur, se dirigea vers un arbre gelé qui était mort dans cet hiver bien trop glacial.

Les yeux bleus de Dante se posèrent sur cet arbre. Il n’avait pas eu la force de résister à l’hiver. Dégageant la neige de ses racines, le jeune garçon déposa sa cape sur le sol et empoigna les racines du hêtre. Soudain, fermant les yeux, il comprit toute la fausseté des propos de son père. Le visage de sa mère troublant ses pensées, le jeune sorcier prit dans sa poche gauche un médaillon et le reporta à son coup. Ses pupilles se dilatant, il rouvrit les yeux et porta son attention sur chaque objet, chaque chose qui aurait pu contenir sa rage un instant. Son front se plissa. Il se releva et foula de ses bottes la neige poudreuse. Le visage fermé, il s’enfonçait dans la forêt, invitait les êtres de la nuit à se réveiller à ses côtés.

Qu’il était doux de penser que le bonheur n’était qu’illusion. Quel rêve absurde de croire à l’amour et l’amitié. Quel hasard avait-il voulu qu’il devienne cet être ignoble et obscur. Le néant. Rien n’était fidèle à la destinée. Et malgré toutes les paroles que sa mère lui avait répétés, le mépris avait prit possession de Dante.

La forêt se referma alors sur le première année qui, la baguette à la main, cherchait encore quelques choses qui puissent faire de lui un homme et non cette chose nébuleuse qu’il avait cru pouvoir et devoir être. La main fébrile, les doigts comprimés sur ce morceau de bois, il espérait encore quelqu’un…

Cela faisait déjà un moment qu’Aby découvrait son nouveaux lieux de vie du haut des cieux, il faisait plutôt bon même si elle portait sa cape de sorcière rabattu sur ses épaules pour se protéger du froid mordant qui la saisissait lorsqu’elle accélérer trop. Personne,a part elle ne pouvait croire a la beauté du paysage qui s’étendait alors sous elle et qui,filait a toute vitesse.
Cependant un détail se midi dans sa ligne de mir,ce n’était pas a la championne du monde de quidditch que l’on allait dire de regarder le moindre petits détails qui se trouvait sur un terrain or elle venait d’apercevoir un mouvement a la lisère de la foret,le temps de revenir ,la chose valait disparut.

*Ce devait etre une bete! Qui sort pour chasser!*

Chasser? Humm peu sur! La plupart de sbires attendait la nuit pour sortir de leur tanière et puis un animal qui se trouvait si proche du château quelques instants auparavant Sa conscience travaillait aune vitesse étonnante. Sans raison apparente elle tourna brusquement et partit vers la fret,peu de temps après elle dut plonger en piquet dans les bois pour marcher car la foret devenait trop dense. Elle sortit sa baguette d’une sorte de petit boîtier qu’elle avait attaché a la cuisse pour avoir un accès facilité a sa baguette. Cela va sans dire qu’elle pouvait se la faire prendre a tout moments,cela n’était arrivé qu’une seule fois et elle était entrée dans une colère si noire que se compagnons lui avait rendus immédiatement.

*Lumos!*

Elle crispa ses doigt sur baguette et s’enfonça a son tour das la foret,le bruissement d’une cape se fit entendre a sa droite,elle se tourna dans sa direction

*Bon et bien c’est le moment ou de t’enfuir ou te voir ce que c’est!*

Ce qu’elle avait présumé se tenait quelques mètres devant elle,un élève de Serpentard assez jeune semblait-il,elle lâcha un soupir de soulagement,en fait elle se montrait téméraire mais elle était plutôt peureuse,heureusement ça elle savait le cacher.

« Je croyais que la foret était un endroit interdit pour les élèves? »

Elle sourit a l’élève,elle ne se voulait pas méchante et surtout ne punirais pas l’élève pour la simple et bonne raison que si il était suicidaire c’était son problème. Elle rangea sa baguette dans son boitier jugeant qu’il ne devait pas etre assez dangereux et puis elle n’avait aucune raison de pointer une baguette sur le jeune garçon. Elle s’approcha pour pouvoir parler sans s’époumonait

« Abygail…enfin mademoiselle Ailill,et tu es? »

Ces protocoles et tout le bataclan ce n’était trop son truc elle était plutôt franche et directe mais bon elle avait été accepter alors elle se devait de respecter

Dante fit pivoté son pied droit d’environ 90° vers un chêne qui se trouvait à quelques pas de lui. Sa main se leva instinctivement, révélant sa baguette en bois d’hêtre, prolongement de ses mains et fermant les yeux un instant, sa chevelure cachant les moindres traits de son visage, il les rouvrit rapidement pour faire face à ce qui l’attendait derrière lui. Sa cape camouflant son corps frêle, il se retourna brusquement, ses pas foulant la terre flasque et précisant ses mouvements avec plus d’agilité que d’accoutumé. Retrouvant peu à peu une quiétude nécessaire au combat, il releva la tête, baissant sa baguette lentement. Ses expressions se firent plus dure tandis qu’il pressentait une présence, un danger à proximité de sa position. Ne prononçant plus aucun mot, prenant soin de saisir chaque son provenant de face, il déclina la tête vers le bruit en question. Silencieux, il s’apprêtait à toute présence sauf celle qui l’attendait. Ses yeux guettant une ombre, une silhouette, le serpentard s’enveloppa de sa cape et ne bougea plus. Le danger venait toujours à lui, non l’inverse.

Le calme revint soudain sur la forêt. Une sérénité fausse qui cachait sa venue. Brusquement, les buissons bougèrent devant lui, laissant apparaître à lui l’ombre d’une femme fragile mais bien plus âgé. Il l’avait vu lors de la répartition. Et tandis qu’elle s’approchait de lui, il sentait ses forces l’abandonner. Il ne se permettrait pas de défaillir à sa maison. Il ne pouvait se le permettre et perdre l’estime de ses professeurs le laissait dans l’angoisse d’une relation complexe et insensée qu’il ne voulait guère tenté.

Mais la jeune femme se voulait rassurante. Le visage doucereux, la voix chaleureuse mais stricte, il avait tout de suite ressentit cette jeunesse et ce désarroi dans son attitude. Elle n’était pas de ceux qui punissaient pour leurs simples plaisirs. C’était une dame simple et conviviale qui espérait acquérir peu à peu du respect de ses élèves sans pourtant avoir à faire ressentir sa dureté envers eux. Ainsi, elle le réprimanda durement mais ne lui donna guère de sanction. Et si la forêt était interdite aux élèves, et il le savait, elle était aussi dangereuse pour les professeurs. Or, elle avait prit un risque en venant à sa rencontre. Elle ne devait pas connaître l’endroit.

Elle se présenta subitement. Dante devinait vaguement sa jeunesse en l’entendant prononcer son prénom devant un élève qui venait juste de désobéir au règlement.

« Professeur… Dante Craft, première année et humble serpentard en quête de grand frisson. »

Fixant le professeur de ses pupilles bleutés, il souri passablement. Si son rang et son éducation lui défendaient toutes provocations et autres questions, il osa malgré tout.

« Puis-je vous demander quel poste vous occupez à Poudlard ? Car j’aurais raisonnablement pu me passer de votre nom mais ce renseignement m’intéresse sur tous les points. Je saurais alors à quoi m’attendre. »

Si Dante paraissait souvent snob et irrespectueux, il n’avait de nature que ce qu’on lui avait apprit et même devant une femme, ses instincts reprenaient le devant.

Aby sourit,en quête de grand frisson,dans ce cas il avait bien choisit l’endroit,si tout ce qu’on lui avait dit sur cette foret était vrai, elle donnait des frissons a la jeune profs comme a de nombreux autres profs même si ceux-ci se voilait ouvertement la face disant qu’il ne craignait en rien se qui se trouvait dans la foret. La jeune prof rabattit sa cape sur ses épaules pour se protéger du froid,elle s’appuya ensuite sur son balai qui ne la quittait jamais.

« Et bien,Dante,je pense que pour un première année c’est un peu dangereux de se promener seul dans cette foret,elle semble habiter des créatures monstrueuse… Si tu cherche vraiment des frissons je te conseille la salle sur demande c‘est beaucoup moins dangereux que cette foret,ou alors reste toujours avec quelqu‘un a mon avis ce serait plus prudent tu ne crois pas…»

Elle écouta l’élève,un poste elle prenait plutôt pour une partie de plaisir,après avoir gagnée la coupe du monde de quidditch avec son équipe,ce n’était pas des cours qu’elle donnait mais plutôt une sorte de convivialité,même si il était évident que la relation Serpentard-Gryffondor allait en se dégradant. De son temps déjà les élèves des deux maisons se battait continuellement.

« Je suis le professeur de vol,j’apprend a voler a tout ceux qui ne le savent pas,ils sont bien nombreux d’ailleurs! »

Elle ne comprenait d’ailleurs pas comment des élèves venant de famille de sorcier comme elle ne sachent pas voler,encore les élèves de parents moldu c’était normal. Elle désespérait de voir des sang-pur qui ne savait toujours pas comment prendre un balai dans ses mains,enfin bon elle faisait avec,tout le monde n’était pas sur u balai comme elle. Elle nota son dans son air le petit ton habituel des Serpentard,mais c’était dans leur nature et elle ne pouvait pas leur en vouloir,de plus elle en avait voir elle aussi a ses professeur,si il y en avait bien une qui perturbait touts les cours aussi varier soit il c’était bien elle,de toute façon elle n’avait jamais vu l’insert des études pour voler sur un balai.

Elle ressortit sa baguette,la lumière allait en baissant et il commencer a faire si noir dans la foret qu’il n’y verrai bientôt plus rien,elle la pointa dans un endroit opposé a Dante ,au cas ou que l’élève prenne ça pour une menace,dans ce monde on ne pouvait jamais etre sur de rien et il fallait faire attention a toutes les erreurs possible.

*Lumos!*

Le mince jet de lumière qui venait de sortir de sa baguette,la rassurait un peu au moins elle pouvait regarder en détail le jeune homme, il avait de jolie trait mais paraissait si frêle et fragile,cependant elle savait qu’il ne fallait pas se fier au apparence,i suffisait de la regarder elle,qu aurait pu deviner en la regardant qu’elle pouvait devenir extrêmement dangereuse sur un balai? Peu de monde en dehors de son entourage.

[Je rappelle que la salle sur demande est une salle assez méconnue de tous. Dumby’ a passé la moitié de sa vie à Poudlard et il ne l’a découvert que vers la quatrième année de Harry. Seul certains elfes de maison l’a connaissent.]

Tout en écoutant d’une seule oreille les conseils de son professeur, Dante avança à ses côtés le long d’un chemin boueux et sombre. L’idée de sourire aux périples qui pouvaient l’attendre derrière lui l’avait quelques peu écoeurés. Si elle n’était pas intervenu, quel que peu maladroitement il fallait le préciser, sur les lieux qui les précédaient, le serpentard aurait alors prit pied dans une situation qui n’aurait fait de lui qu’un enfant impertinent, perdu et sans ressource autre que quelques sortilèges basiques qui ne pouvaient en aucun cas le donner en position de force face à des êtres tel que les centaures ou les quelques araignées bicornes qui siégeaient dans les bois qu’ils arpentaient. Ainsi, Abygail était arrivé bel et bien comme une licorne dans une écurie mais avait fait de son mieux pour paraître pertinente et droite quant à la situation qu’il lui avait fait subir.

Mais pourquoi donc une femme, qui avait nettement l’embarras du choix quant à la surface que Poudlard possédait, avait-elle prit le chemin de la forêt ? Encore une question futile qui resterait à jamais sans réponse. Mais le première année avait bien d’autres problèmes en tête. Loin de lui l’idée de faussé compagnie à Abygail, il voulait surtout sortir d’ici le plus rapidement possible. La nuit se pressentait à l’horizon et il n’avait aucunement l’envie de voir la figure du concierge ou d’un quelconque garde chasse le menaçant d’une punition qui déshonorerait sa maison et, par la même occasion, sa noble personne. Si la chose venait à l’oreille de sa lointaine famille, il ne manquerait pas de prendre par à toutes ses activités et ne résisterait pas à quelques menues chantages pour le nuire.

Aujourd’hui, il avait fait une grave erreur en laissant la rage prendre place à cet espace de vide qui contrôlait encore son cœur. Sa colère, celle qui avait mené son père à la débâcle et à la mort, ne lui apportait que peine et souffrance. Il devait être plus fort que ses sentiments, plus fort que son paternel. Il se l’était promit, il ne ferait pas la même erreur que son père.

Soudain, alors qu’il approchait de l’antre de la forêt, il baissa sa baguette et passa devant son aînée et rejoignit les plaines rugueuses du parc. Le parfum de l’herbe fraîchement coupé embaumait encore l’air et la rosée se devinait déjà à l’heure où le soleil prenait un repos qu’il méritait amplement.

« Vous permettrez, madame, que je vous laisse à vos occupations pour profiter des quelques heures de clarté qui nous séparent encore de la nuit qui s’annonce pour conclure quelques tâches que je mettait assigné? »

Dante s’inclina quelques peu en effleurant d’un baiser de courtoisie la main de son professeur et se releva aussitôt, rangeant sa baguette dans une poche de son pantalon prévu à cet effet.

« Je vous promet que notre rencontre en ces lieux fut pour moi un immense plaisir et tout en vous souhaitant une agréable nuit. Soyez sûr que vous ne me verrez plus en ces lieux. »

Dante s’en retourna alors vers le château, un sourire aux lèvres. Si la journée ne s’était pas terminé comme il l’aurait voulu, il n’avait fait là aucunes fautes notes qui auraient pu le mettre à dos de son professeur. Il avait certes courtois et non trop indifférent à elle et avait souhaité qu’elle ne le punisse que de reproche pour que son erreur, quel qu’elle fut, ne soit pas là un échec qui aurait pu entraver ses études. Une rencontre qui lui avait profitée. Lui d’en dire qu’il en fut de même pour Abygail.